Tu cliques sur un lien comme cela, par curiosité, parce que dans ce monde virtuel de ce qui est dénommé réseaux sociaux (cela fait tout de même sourire cette expression, réseau social !) une inconnue est venue visiter ta page musicale.
Tu cliques donc et tu découvres que cette personne est de chair et de voix : deux de ses chansons sont en ligne. Alors tu écoutes "Dolls" puis "Encore".
Il y a ce timbre de voix, cette entrée en matière progressive d'Encore, ces textes et ces ambiances sonores qui t'intriguent et t'attirent. Alors tu réécoutes plusieurs fois. Et ces deux chansons s'imposent, superbes, aériennes, lumineuses de beauté tendue. Deux titres différents mais tellement proches : pas de superflu, chaque note, chaque mot, chaque instrument posé à sa juste place, une cohérence d'ensemble, une intention artistique commune.
Gisèle Pape écrit qu'une chanson, ça se tricote. J'aime cette expression, j'y associe sans réfléchir des mots tels qu'artisan, polir, patience et amour. Gisèle Pape écrit aussi que, dans sa pièce à musique, elle est à la recherche de ce qu'elle croit être bien. J'aime aussi cette sincérité, cette affirmation du croire, cette volonté d'atteindre l'idée que l'on se fait de la justesse.
Espérons que d'autres chansons viendront s'ajouter à ces deux-là pour composer un album.